Une dimension sacrée. La pratique du sumo dépend autant d'un rituel que d'une pratique sportive. La préparation est aussi importante que le combat lui-même. Avant de s'affronter, les rikishi (les lutteurs) se purifient avec du sel. L'affrontement, aussi appelé tachiai, ne commence qu'à partir du moment où les deux adversaires ont touché le sol de leurs deux mains. L'arbitre habillé selon les coutumes shintoïstes, baisse son éventail pour signifier le début du combat. Des corps monumentaux se jettent alors l'un contre l'autre. De l'affrontement de ces deux surhommes n'en sortira qu'un vainqueur, celui qui n'aura pas faibli. La victoire se gagne à coup de sueur et de concentration. Le perdant est celui qui sort du cercle ou pose une partie du corps au sol. Ce sport est sans pitié, la moindre déconcentration peut coûter la victoire. N'est pas surhomme qui veut.
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